Duos d’artistes
Vassily Kandinsky et Gabriele Münter, passion et révolution
Gabriele Münter et Vassily Kandinsky, c’est une histoire d’amour et d’art, de joie et de peine, de vérité et de trahison. Quatorze années vécues dans l’intensité et qui furent décisives pour l’un comme pour l’autre.
Il est l’un des plus grands artistes du XXe siècle : Vassily Kandinsky, le peintre de l’âme russe, un nom à jamais lié à la naissance de l’abstraction.
L’Allemande Gabriele Münter, elle, n’a jamais cessé de représenter le visible. Elle a saisi sur la toile l’essence des motifs, avec une étonnante modernité. Quand elle devient l’élève de Kandinsky, en 1902, elle ne se doute pas qu’ils vont vivre une histoire d’amour passionnelle qui va les propulser chacun au sommet de leur art.
À 36 ans, Vassily est un homme marié, fraîchement débarqué à Munich pour se lancer dans une carrière artistique, faisant voler en éclat sa bonne situation en Russie. Il quitte son épouse et se lance dans un voyage à travers l’Europe et l’Afrique du Nord avec Gabriele, esquissant côte à côte des paysages postimpressionnistes. À 22 ans, la jeune femme avait déjà sillonné les États-Unis, un appareil Kodak Bull’s Eye autour du cou, révélant un talent inné pour les cadrages et les choix des motifs.
De retour en Allemagne, Kandinsky et Münter découvrent dans les Alpes bavaroises le village de Murnau, aux façades multicolores, qui agit comme un détonateur dans leur conception artistique. La couleur jaillit, les aplats vifs se cernent de noir et chaque tableau se dépouille des détails et devient expression pure.
Gabriele achète alors, sur les hauteurs de Murnau, la maison de leurs rêves qui devient le théâtre de rencontres pour des artistes d’avant-garde. C’est la création du Cavalier bleu, un groupe d’artistes d’inspiration expressionniste.
Porté par l’énergie du groupe, Kandinsky se détache et prend de l’avance : il théorise autour de la « nécessité intérieure » qui s’exprime au travers de ses impressions, improvisations ou compositions. Il franchit le pas de l’abstraction.
Gabriele Münter, elle, préfère donner à sa nature intérieure une expression figurative. Dotée d’une grande force de caractère, elle ne cesse d’encourager son compagnon, sans l’imiter.
Le 1er août 1914 précipite la fin de leur histoire. L’Allemagne déclare la guerre à la Russie et Kandinsky doit quitter le pays. La relation avec Gabriele s’est détériorée, elle attend un mariage qui ne viendra jamais et leur dernière rencontre à Stockholm sera une fin très amère à leur passion.
Il est l’un des plus grands artistes du XXe siècle : Vassily Kandinsky, le peintre de l’âme russe, un nom à jamais lié à la naissance de l’abstraction.
L’Allemande Gabriele Münter, elle, n’a jamais cessé de représenter le visible. Elle a saisi sur la toile l’essence des motifs, avec une étonnante modernité. Quand elle devient l’élève de Kandinsky, en 1902, elle ne se doute pas qu’ils vont vivre une histoire d’amour passionnelle qui va les propulser chacun au sommet de leur art.
À 36 ans, Vassily est un homme marié, fraîchement débarqué à Munich pour se lancer dans une carrière artistique, faisant voler en éclat sa bonne situation en Russie. Il quitte son épouse et se lance dans un voyage à travers l’Europe et l’Afrique du Nord avec Gabriele, esquissant côte à côte des paysages postimpressionnistes. À 22 ans, la jeune femme avait déjà sillonné les États-Unis, un appareil Kodak Bull’s Eye autour du cou, révélant un talent inné pour les cadrages et les choix des motifs.
De retour en Allemagne, Kandinsky et Münter découvrent dans les Alpes bavaroises le village de Murnau, aux façades multicolores, qui agit comme un détonateur dans leur conception artistique. La couleur jaillit, les aplats vifs se cernent de noir et chaque tableau se dépouille des détails et devient expression pure.
Gabriele achète alors, sur les hauteurs de Murnau, la maison de leurs rêves qui devient le théâtre de rencontres pour des artistes d’avant-garde. C’est la création du Cavalier bleu, un groupe d’artistes d’inspiration expressionniste.
Porté par l’énergie du groupe, Kandinsky se détache et prend de l’avance : il théorise autour de la « nécessité intérieure » qui s’exprime au travers de ses impressions, improvisations ou compositions. Il franchit le pas de l’abstraction.
Gabriele Münter, elle, préfère donner à sa nature intérieure une expression figurative. Dotée d’une grande force de caractère, elle ne cesse d’encourager son compagnon, sans l’imiter.
Le 1er août 1914 précipite la fin de leur histoire. L’Allemagne déclare la guerre à la Russie et Kandinsky doit quitter le pays. La relation avec Gabriele s’est détériorée, elle attend un mariage qui ne viendra jamais et leur dernière rencontre à Stockholm sera une fin très amère à leur passion.
Fiche technique
- Diffuseur France 5
Réalisatrice : Catherine Aventurier
Co-écriture : Aurélia Rouvier
Production France tv studio
Coproduction avec le Centre Georges-Pompidou