Affaires sensibles
1975 « année de la femme »
Qui s’en souvient aujourd’hui ? Les Nations Unies avaient décidé de faire de 1975 « l’année de la femme ». Le magazine « Affaires sensibles » revient sur la mise en musique laborieuse de cette initiative onusienne par le gouvernement français d’alors. Accueil glacial des premières féministes, déchaînement de misogynie jusque dans les médias traditionnels, cette « année de la femme » aux multiples rebondissements fut le théâtre d’incroyables excès. L’émission présentée par Fabrice Drouelle en fait la chronique rocambolesque, qui résonne et étonne en ces années post - « me too ».
En France, en 1975, c’est à Françoise Giroud que revient l’organisation de l’année de la femme. Elle a été nommée quelques mois plus tôt à la tête du 1er secrétariat d’Etat à la condition féminine par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing. Elle va trouver face à elle le Mouvement de Libération des Femmes (MLF), qui organise le 8 mars une manifestation contre l’année de la femme, une « mascarade », selon le mouvement. Deux conceptions du féminisme s’affrontent, l’une réformiste défendue par la secrétaire d’Etat, l’autre révolutionnaire. Françoise Giroud sera aussi confrontée aux railleries de la France conservatrice de l’époque, attachée au modèle patriarcal. En témoigne son interview en direct dans une émission présentée par Bernard Pivot , dont le titre, à lui seul, donne le ton : « Encore un jour et l’année de la femme, ouf ! C’est fini ! »
Affaires sensibles a recueilli les témoignages des plus proches collaborateurs de la secrétaire d’Etat, Françoise Giroud. Arlette Chabot, jeune journaliste de 23 ans et rare femme dans cette profession à l’époque, se remémore son interview du président de la République réalisée dans le cadre d’une émission spéciale. Des militantes du MLF nous font revivre ce combat qu’elles ont mené il y a plus de 45 ans.
En France, en 1975, c’est à Françoise Giroud que revient l’organisation de l’année de la femme. Elle a été nommée quelques mois plus tôt à la tête du 1er secrétariat d’Etat à la condition féminine par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing. Elle va trouver face à elle le Mouvement de Libération des Femmes (MLF), qui organise le 8 mars une manifestation contre l’année de la femme, une « mascarade », selon le mouvement. Deux conceptions du féminisme s’affrontent, l’une réformiste défendue par la secrétaire d’Etat, l’autre révolutionnaire. Françoise Giroud sera aussi confrontée aux railleries de la France conservatrice de l’époque, attachée au modèle patriarcal. En témoigne son interview en direct dans une émission présentée par Bernard Pivot , dont le titre, à lui seul, donne le ton : « Encore un jour et l’année de la femme, ouf ! C’est fini ! »
Affaires sensibles a recueilli les témoignages des plus proches collaborateurs de la secrétaire d’Etat, Françoise Giroud. Arlette Chabot, jeune journaliste de 23 ans et rare femme dans cette profession à l’époque, se remémore son interview du président de la République réalisée dans le cadre d’une émission spéciale. Des militantes du MLF nous font revivre ce combat qu’elles ont mené il y a plus de 45 ans.
Fiche technique
- Diffuseur France 2
Présentation :
Fabrice Drouelle
Un documentaire réalisé par Alexis de la Fontaine, David Beaucaire, Bruno Maruani
Une coproduction :
France Télévisions, France Inter, l’INA et france.tv presse